vendredi 26 février 2010

Le compte électronique



Approuvé par plusieurs Organisations internationales, le "compte électronique" a été conçu grosso modo pour protéger ceux qui s'en serviront contre divers incidents parmi lesquels l'arnaque et les fraudes que subissent, chaque jour, dans le monde entier, des milliers d'utilisateurs des cartes de paiement.

 Au demeurant, il appartient à quiconque de s'interroger d'ores et déjà sur le sort à réserver à  << nos >>  cartes bancaires et autres.

Sommaire :

1 - Définition
2 - Où et comment créer un "compte électronique" ?
3 - Fonctionnement
     3 - 1 Où se servir du "compte électronique" ?
     3 - 2 Comment se servir du "compte électronique" ?
4 - Bon à savoir

1 - Définition

Le "compte électronique" est un produit immatériel destiné à être utilisé dans le secteur de la finance, puisqu'il repose sur des mécanismes inédits visant somme toute à la sécurisation des paiements électroniques. Il  n'est peut-être pas superflu de préciser que l'immatérialité du "compte électronique" consiste en ce que son exploitation ne nécessiterait aucun support ; s'agissant des cartes, des chèques, etc., ce qui assurerait ipso facto à ses usagers, à la fois, une liberté inestimable (ceux-ci ne pouvant  être astreints à la préoccupation de se munir de quoi que ce soit) et une protection infaillible contre certains incidents aujourd'hui très redoutés, parmi lesquels la perte et la soustraction des supports évoqués plus haut.

2 - Où et comment créer un "compte électronique" ?

L'exploitation du "compte électronique" incomberait partout dans le monde aux banques traditionnelles et éventuellement à certaines entreprises qui pourraient être mises sur pied spécialement à cet effet. Sur ce, à l'ouverture de tout "compte électronique", des informations sur l'identité du requérant ou client seront prises pour servir chaque fois que cela sera nécessaire (nom et prénom(s), profession, numéro d'une pièce d'identité, signature et photo(s) scannées, etc.).

Par ailleurs, l'originalité quant à la création ou l'ouverture des "comptes électroniques" réside en ce que :

- A l'ouverture de chaque compte, le client permettra facultativement que l'on enregistre quelques données biométriques sur sa personne, par exemple ses empreintes digitales.

- Les comptes ne seront pas identifiables par des numéros, mais par des dénominations (identifiants),qui, pour être facilement mémorisables, ressembleraient plus ou moins à celles que l'on donne de nos jours aux boîtes électroniques. Exemple : phil...@comptelec.com

A dire vrai, les données biométriques mises en exergue seront très utiles pour l'identification des usagers au cours des opérations et, notamment, en ce qui concerne la sécurisation des avoirs.

3 - Fonctionnement

Les clients du "compte électronique" auront bien entendu la possibilité d'effectuer : les versements, les retraits et les paiements.

3 - 1 Où se servir du "compte électronique" ?

Le "compte électronique" rendrait au public tout au moins les mêmes services que  n'importe quelle carte de paiement (carte de crédit ou carte de débit), à savoir qu'il sera possible d'en tirer profit dans les banques, les supermarchés, les stations-service, etc.

3 - 2 Comment se servir du "compte électronique" ?

En fonction des circonstances, quatre options se présenteraient aux clients du "compte électronique" :

- l'option des guichets
- l'option des distributeurs automatiques
- l'option des achats par des terminaux
- l'option des achats en ligne

A) S'agissant de l'option des guichets

Les entreprises et/ou les banques qui auraient le privilège d'exécuter le présent projet, c'est-à-dire le "compte électronique", devraient mettre à la disposition de leurs clientèles respectives, des guichets qui fonctionneraient dans une certaine mesure comme les banques traditionnelles, d'autant qu'on pourra y effectuer les versements et les retraits. Au fait, les versements pourront être faits suivant le processus actuellement en vigueur, contrairement aux retraits qui obéiraient à deux cas de figure :

1 - Le cas des usagers devant toujours se munir de leurs pièces d'identité.
2 - Le cas des usagers pouvant se passer de leurs pièces d'identité.

Dans le premier cas, pour accéder à son compte, le client devra personnellement se servir de son identifiant et  son mot de passe. Par la suite, il incombera aux agents du guichet où l'usager se sera rendu de vérifier l'identité de ce dernier en se basant sur ses coordonnées qui auront préalablement été enregistrées (nom et prénom(s), signature et photo(s) scannées, numéro de passeport, etc.), avant de vérifier également le solde du compte et de procéder enfin au paiement ou retrait.

Il importe de préciser que le dernier cas ne concerne que les usagers qui consentiront au moment de créer leurs comptes à faire enregistrer certaines de leurs données biométriques, par exemple leurs empreintes digitales, lesquelles permettront de les identifier chaque fois que cela sera nécessaire, c'est-à-dire à tout moment où ils ne seront pas en possession de leurs pièces d'identité. Pour cela, on  peut affirmer qu'il sera indispensable de connecter des lecteurs biométriques aux systèmes informatiques des guichets. Aussi, après toute phase d'identification, la suite, jusqu'au retrait, sera  banale.

B) Quant à l'option des distributeurs automatiques

Deux cas de figure se présenteraient aux usagers, comme dans l'option des guichets.

1 - L'utilisation des distributeurs par les clients qui n'auront pas consenti à faire garder au secret certaines de leurs données biométriques.

2 - L'utilisation des distributeurs par les clients qui auront accepté de faire consigner certaines de leurs données biométriques.

Dans le premier cas, le client ou l'usager aura simplement à se servir de son identifiant et  son mot de passe pour avoir accès à son compte, afin que, par la suite, il puisse procéder directement au retrait en précisant naturellement le montant qu'il souhaiterait percevoir.

Dans le dernier cas, il serait nécessaire de concevoir un programme qui donnerait lieu de connecter des lecteurs biométriques aux distributeurs automatiques afin que les usagers puissent valider de manière originale et plus que satisfaisante leurs opérations. En clair, pour chaque retrait, l'usager aura d'abord à taper son identifiant ainsi que son mot de passe afin d'accéder à son compte. Ensuite, pour procéder au retrait proprement dit, il devra indiquer le montant à percevoir avant de recourir au lecteur biométrique qui sera mis à sa disposition en vue de lui permettre de parachever son opération. Au demeurant, la mise à profit des lecteurs biométriques visant sans ambages à l'identification des clients, elle participerait, par ricochet, de la lutte contre l'arnaque et les fraudes dénoncées.

C) Pour ce qui est de l'option des achats par des terminaux

Cette éventualité se rapporte aux achats ou plutôt aux règlements des factures dans les supermarchés, les stations-service, les hôtels, etc.

Dans chacun des établissements visés, il devra être mis à la disposition du public au moins un terminal dans lequel sera  incorporé un lecteur biométrique. Dans cette perspective, tout usager du "compte électronique" pourra s'acquitter sans peine de ses factures. Il n'aura qu'à se servir de l'un des terminaux dont il est question pour avoir accès à son compte afin de parvenir ensuite à transférer le montant des achats dans le compte du "vendeur". A noter qu'en conformité des cas précédents, deux possibilités d'utilisation des terminaux se présenteraient aux usagers...

D) Parlant de l'option des achats en ligne

Ce cas relève en effet du commerce électronique. Bref, les paiements dans ce sens s'inscriraient dans le cadre du processus de l'option précédente, excepté qu'au lieu de se servir des terminaux, les clients  devront en principe utiliser les ordinateurs auxquels ils pourront connecter, en cas de nécessité, des lecteurs biométriques d'une certaine taille.

A la lumière de tout ce qui précède, on peut admettre que la clef de voûte du "compte électronique" consiste dans l'utilisation des lecteurs biométriques, ce qui manifestement aura, par surcroît, un impact exceptionnel dans le cadre de la sécurisation des paiements électroniques.

4 - Bon à savoir

En qualité d'expert en ingénierie de la sécurité informatique, le Professeur Ross Anderson de l'Université de Cambridge a fait, en marge de ses travaux reconnus par la communauté scientifique, une démonstration concernant les failles inhérentes à l'utilisation des cartes bancaires. Sur cette lancée, le "compte électronique" donnerait à tous les pays, sans distinction, la possibilité d'éviter les fraudes à l'instar de celles dont certains médias de renommée internationale se sont fait l'écho l'année dernière, s'agissant en bref d'un acte de piraterie ayant permis à un nommé (un certain) Albert Gonzalez de recueillir aux Etats-Unis des données sur plus de 130 millions de cartes de crédit ; et de les communiquer, progressivement, moyennant une rétribution, à ses complices qui avaient pour la plupart élu domicile en Europe où ils formèrent pour ainsi dire un réseau. A propos, les fraudes de ce genre étant l'objet d'une évasion financière préjudiciable aux économies des Etats, il y a lieu de faire grand cas du "compte électronique" ; qui, de toute évidence, sera pour ses usagers, à la faveur des mécanismes qui le caractérisent, un rempart  contre les incidents que subissent actuellement les utilisateurs des cartes de paiement. Pour cela, nombre de personnes victimes ou non des incidents dont il est question pourraient, au besoin, se ranger sous la bannière des Institutions comme l'Union européenne, sans faire abstraction des Associations de défense des intérêts des consommateurs, pour jouer un rôle d'instigation voire de réclamation en vue de l'exploitation du présent projet susceptible d'être dirigé simultanément ou non sur trois plans :

1 - En ce qui concerne les pays

Pour des raisons pour le moins évidentes, chaque pays devrait, le cas échéant, engager ses banques et autres établissements commerciaux à mettre à profit les mécanismes qui sous-tendent le "compte électronique", ce qui en tout état de cause ne nécessiterait point l'agrément d'une Institution quelconque, faisant ainsi allusion notamment à l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce).

2 - En ce qui concerne certaines régions

L'Union européenne, de même que n'importe quelle autre Organisation semblable, gagnerait à ce que ses Etats membres s'associent pour la création d'une entreprise régionale de "compte électronique". A ce sujet, il va sans dire que l'entreprise escomptée contribuerait dans une certaine mesure au renforcement des économies des Etats qui la fonderaient, bien sûr grâce aux bénéfices qu'elle réaliserait. 

3 - En ce qui concerne le monde entier

Prenant en considération le nombre des touristes qui parcourent les continents, on ne peut s'empêcher de tabler sur une ou plusieurs entreprises de "compte électronique" d'envergure mondiale. A noter que, dans cette perspective, nul ne douterait de la nécessité d'un accord de l'OMC.

Cet article compte parmi les publications récentes sur le "compte électronique". Qu'à cela ne tienne, il apparaît qu'il est encore opportun de faire remarquer que l'exécution du présent programme ne marquera pas automatiquement, en guise d'exemple, la faillite des établissements spécialisés dans le secteur des cartes de crédit ; étant donné qu'à défaut d'opter pour la reconversion, ils pourront bénéficier des allégements fiscaux et éventuellement d'autres mesures préférentielles, pour mener à bien diverses stratégies commerciales en vue de conserver une partie de la clientèle, au nom du principe de la concurrence...

En s'appuyant sur une analyse FFOM (Forces - Faiblesses - Occasions - Menaces), on en déduirait, au chapitre des faiblesses ou inconvénients, que seuls les clients du "compte électronique" qui n'accepteront pas de faire garder au secret certaines de leurs données biométriques seront exposés à quelques désagréments.

Le "compte électronique" méritant d'être considéré comme un produit distinct des autres, il appert en outre, contrairement à une interprétation erronée du préambule du projet, que son exploitation n'empêcherait pas celle des autres produits semblables au nombre desquels le compte-courant dont le fonctionnement (cela est notoire) ne prévoyait pas initialement l'utilisation des cartes. Pour essayer d'illustrer tout cela, on dirait que le "compte électronique" est spécialement destiné aux banques traditionnelles, lesquelles dans tous les pays se feraient de gros avantages en l'exploitant en même temps que le compte-courant, qui, dans une telle occurrence, ne perdrait rien du tout de sa spécificité.

Remarques : La faisabilité du "compte électronique" ne peut être remise en cause, essentiellement en raison de son originalité basée plus ou moins sur la connexion des lecteurs biométriques soit aux ordinateurs, soit aux terminaux, ou enfin aux distributeurs automatiques [ cf. sous-titre 3 (Fonctionnement) ]. Dans cette optique, il importe peut-être de relever que l'utilisation des lecteurs biométriques a droit de cité dans le domaine des Nouvelles Technologies. En somme, il convient de souligner qu'une certaine codification donnerait aux usagers du "compte électronique" la  possibilité d'opérer à tout instant un choix quant aux types de lecteurs biométriques qui pourront être mis à leur disposition.

ANNEXE :


Les caractéristiques et quelques objectifs

1 - Le "compte électronique" est destiné à fonctionner comme son nom l'indique de manière électronique, à savoir qu'aucun support ne sera utilisé, s'agissant des cartes, livrets, chèques, etc. ; ce qui, sans conteste, s'avère très avantageux.

2 - Les comptes ne seront pas identifiables par des numéros, mais par des dénominations (identifiants), qui, pour être facilement mémorisables, ressembleraient plus ou moins à celles que l'on donne de nos jours aux boîtes électroniques. Exemple : phil...@comptelec.com

3 - Il sera bien entendu demandé à tout client d'avoir un mot de passe qui lui permettrait d'actionner dans une certaine mesure son compte.

4 - A l'ouverture de chaque "compte électronique", quelques informations biométriques sur le client, par exemple ses empreintes digitales, seront gardées au secret, avec sa permission, pour ne servir qu'en cas de nécessité.

5 - Tenant compte de l'efficacité des systèmes d'identification basés sur la biométrie, on peut admettre que les informations qui seront gardées au secret, selon la caractéristique [4], permettront aux clients de jouir sans aucun inconvénient de leurs comptes, au cas où ils ne seraient pas en possession de leurs pièces d'identité (passeports et autres).

6 - Se référant à la caractéristique [1], il apparaît que tout client du "compte électronique" pourra entrer n'importe où en possession de l'argent qui lui sera dû, sans la moindre nécessité de recourir à aucun support (pour ce qui est des carnets, cartes, chèques, etc.) et même à aucune pièce d'identité, selon la caractéristique [5]. 

7 - Selon la caractéristique [6], tout client du "compte électronique" pourra jouir d'une liberté inestimable, d'autant plus qu'il lui sera possible de voyager, à l'improviste ou non, en se munissant uniquement d'une pièce d'identité pour se conformer ainsi à la loi ; à savoir qu'il pourra choisir de ne pas s'encombrer d'argent, de chèques ni d'aucune carte de paiement, afin de ne point courir en aucun cas le risque d'égarer quoi que ce soit de tout cela, d'en être dépouillé, ou de succomber aux pièges de certains arnaqueurs.

8 - Dans la foulée de la caractéristique [7], il y a lieu de souligner que les clients du "compte électronique" qui consentiront à faire garder au secret certaines de leurs données biométriques seront en tout lieu et à tout moment à l'abri, entre autres, de l'arnaque et des fraudes que subissent actuellement, chaque jour, dans le monde entier, des milliers d'utilisateurs  des  cartes de paiement.

9 - Conformément à la caractéristique [6], il a été prévu dans le cadre de l'exploitation du "compte électronique", un système original de distribution automatique d'argent, puisqu'il pourra fonctionner sans une carte quelconque ou pour mieux dire sans aucun support, mais  sur la base des données biométriques des clients.


10 - Le "compte électronique" étant  un produit immatériel, il va sans dire que son exploitation sera exempte des dépenses allouables à l'impression des supports.

* Les caractéristiques [5,6,7,8 et 9] garantissent, en majeure partie, une bonne compréhension du projet.

Initiateur du projet : Philibert Mboum
copyright © 2010 tous droits réservés
lien sur Internet : http://comptelec.blogspot.com
Email : philimbo@gmail.com
Du même auteur :
*Innovations
http://projets-innovations.blogspot.com 
*La réforme du football et du basketball :
Le "fullfoot" et le "fullbasket"
http://fullfoot-fullbasket.blogspot.com